Ce début Février a été exceptionnellement froid et enneigé dans notre douce Gascogne, qui s’est laissée surprendre et a mis longtemps à réagir.
Nos nombreuses voies de communication sont restées verglacées pendant une dizaine de jours et ont révélé les limites des GPS à bord des véhicules. En effet, la technologie ne remplacera pas la réflexion du conducteur, obligé de composer avec les dénivelés et les expositions de chaque trajet pour élaborer un itinéraire (parfois surprenant) évitant les raidillons orientés nord et irrémédiablement verglacés. Une façon très concrète d’intégrer la géographie intime de sa région!!

Pourtant les signes étaient là…si nous avions ouvert les yeux, nous aurions capté le comportement des mésanges qui, quelques jours avant la neige, ont pris d’assaut boules de graisse et tournesol.
Nous aurions interprété l’arrivée de vanneaux huppés  sur nos prairies sud, individus qui avaient quitté leur colonie d’hivernage, près du lac d’Astarac pour chercher de la nourriture.
Nous aurions compris ces milans royaux, dans la vallée de la Lauze, préférant ces lieux au Piémont pyrénéen momentanément hostile.

Petite chorégraphie poilue

Le yéti d’Ensarnaut?

Orti, notre doyenne, (32 ans!) en pleine forme dans sa pelisse bien fourrée

Fanfreluche, dite Fanfan, autre poilue tout aussi à l’aise dans le froid

Et pourquoi pas un pique nique d’hiver?

La magie du brouillard givrant, c’était en 2005, mais on ne s’en lasse pas!!