Les éco-logis d’Ensarnaut

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Le dentiste équin (ou la dentiste équine?)

 

Ayant constaté une perte d’état de nos « séniors » (Mouchette et Timbell 27 ans, Bidule 30 ans!) nous avons fait appel à Muriel Tudziarz, dentiste équin réputée pour son exceptionnelle douceur alliée à sa grande compétence.

Les dents des chevaux poussent tout au long de leur vie, ceci pour compenser l’usure de l’abrasion lors de la mastication des aliments. Cette usure est de l’ordre de 2 à 3 mm par an.  Si l’usure n’est pas parfaitement équilibrée, la croissance peut engendrer des saillies tranchantes et le cheval se blesse en mangeant ou souffre du contact du mors. Il donc important de faire surveiller la bouche des équidés par un professionnel et d’y penser lors de signes suspects, comme un amaigrissement soudain par exemple.

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Nous avons été ravis de l’approche de Muriel, toute en douceur et dans l’attente de l’adhésion du poney.

Honte sur nous!… subjugués, nous avons omis de repérer comment elle obtenait une ouverture décontractée et maximale de la bouche, sans devoir tenir la langue comme on l’avait toujours vu faire jusqu’à présent!!

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Une première intervention, sur des bords tranchants repérés du bout des doigts. Bidule est en liberté, libre de bouger, de reculer, en compagnie de ses  copains, et donc rassuré. Notez que c’est Muriel qui se baisse à son niveau pour lui laisser son port de tête naturel .

 

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Nous sommes chaque fois surpris de voir comment les chevaux acceptent  le « pas d’âne ». Eux qui paniquent naturellement à la moindre contention, supportent stoïquement d’avoir les dents sur de la ferraille et la bouche bloquée en position de grande ouverture, situation et sensations complétement hors de leur schéma naturel!!

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Un petit coup de râpe pour Bidule, lui si farouche et délicat dès qu’il s’agit de sa tête… En le laissant reculer, avancer, bouger , en le suivant dans tous ses mouvements,  Muriel nous offre un surprenant « pas de deux au pas d’âne« !!

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Timbell nous a abandonné une de ses dents qui bringuebalait. On peut voir les  circonvolutions de l’émail plus dur, pour meuler. La couleur noire n’est pas de la carie, mais de la pigmentation par les aliments. Au toucher, les parties lisses sont comme de l’ivoire, et certaine arêtes comme des rasoirs.

Il faut se rappeler que les dents du cheval poussent toute leur vie et sont faites pour être émoussées, ce qui fait que l’emploi de la râpe n’est absolument pas douloureux pour eux alors que ce serait insupportable pour nous.

Pour en savoir plus, allez vite faire un tour sur le blog de Muriel:  http://dentisteequin.unblog.fr/

… et pour ceux qui s’occupent de chevaux, si le dialogue cheval / dentiste ressemble plus à un pugilat qu’à un tango…

                                                                       changez de dentiste sans hésiter!!

 

Randonnées et Land Art

Randonnées, art et nature… Perché sur les hauteurs calcaires du Haut Astarac, au cœur de la zone protégée Natura 2000 des coteaux de la Lauze, le domaine d’Ensarnaut se trouve dans la partie la plus sauvage et la plus préservée du Gers.

Véritable paradis de la randonnée, le paysage, ouvert et lumineux, déploie ses horizons multiples en plans successifs. Une houle de croupes roule jusqu’à la chaîne Pyrénéenne.

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L’habitat très dispersé a engendré un entrelacs de voies de liaison. Ensarnaut jouxte un réseau de 200 km de sentiers balisés (PR: petite randonnée) à l’ambiance et au relief très variés. Pour inciter nos hôtes à les parcourir, nous mettons gracieusement à leur disposition des porte-cartes, topo-guides et cartes IGN

Pour mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel, la communauté de communes Coteaux de Gimone a choisi de lancer un projet Land Art: offrir aux marcheurs, au détour d’un chemin,  la surprise d’une oeuvre d’art contemporain en pleine nature.

Deux oeuvres de l’artiste Teruhisa Suzuki ont déjà vu le jour,         IMGP0620

«Yane » ( c’est à dire « le toit » en japonais) nous invite au repos, à la méditation et à l’observation du  paysage et du village de Villefranche, blotti dans son écrin de verdure

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« Kaze » (« le vent ») se veut un hommage à la forêt de StElix dévastée par la tempête de 2009 et qui se venge en emprisonnant le cyclone entre ses arbres

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Inauguration de kaze:

Comme tout événement qui se respecte dans le Gers, il y a toujours un repas ou un apéritif dinatoire à la clef !!

Valériane Namur Land Art

Le grand mérite de cette démarche alliant art et randonnée est de changer le regard de chaque marcheur qui se surprend à scruter le paysage… d’un oeil artiste.

Opération chasse-mouches

L’été qui nous plaît tant n’est pas toujours synonyme de confort pour les poneys. Alors qu’ils supportent très bien la chaleur, qu’ils connaissent les coins ventés et ombragés, ils sont souvent assaillis par les mouches, particulièrement avides de l’humidité de leurs yeux. La parade est trouvée. Tout d’abord c’est pendant la nuit qu’ils vont manger et se déplacer en toute tranquillité. Dès les premières chaleurs et l’apparition des insectes, ils choisissent un coin bien ventilé pour dormir toute la journée. Et c’est là qu’est l’astuce: ils vont se disposer tête-bêche pour profiter des balancements de queue de leur « voisin ».

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Ainsi Fellow, le gris du centre, profite de l’action conjointe des queues de Bidule et Cheyenne tout en les « démouchisant » tous deux par sa propre queue.

Cette collaboration efficace est aussi rendue possible pendant de longues heures, parce que les chevaux peuvent « dormir » debout, du moins se reposer très efficacement . En effet, ils sont dotés d’un système complexe de muscles et ligaments leur permettant de bloquer les articulations des jambes en extension presque sans effort musculaire. C’est le stay apparatus. (Ceci ne veut pas dire qu’il n’ont pas besoin de se coucher « en vache » quelques heures par jour et même de s’allonger complètement pour pouvoir rêver.)

Sélection chasse-mouches

Autre adaptation efficace contre les mouches, le toupet, cette partie de la crinière, comme une frange, qui retombe sur le front et jusque sur les yeux quand elle est bien fournie. Le toupet est particulièrement présent chez les races rustiques, bien adaptées aux conditions de vie rudes.

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Petit bémol dans cette belle organisation… le mois des mouches correspond, chez nous, à la fructification d’une plantes qui a, comme la bardane, inventé le Velcro pour disséminer ses graines… Conséquence, ces « bouloches » ou « plec-madame » neutralisent le toupet en transformant les poneys en licorne!…

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Remarquable adaptation de la plante qui fait ainsi « prendre l’autobus » à ses graines, transportées gratuitement au loin par les poneys, et qui se désècheront ensuite pour se laisser tomber sur le sol. (Les chevreuils, lapins, sangliers, chiens,  chats, chaussettes, pantalons et jupes font aussi l’affaire… pas de ségrégation!!)

Un cadeau pour Ensarnaut

Pour fêter l’été, nous nous sommes enfin décidés à offrir ce cadeau à Ensarnaut…Cela faisait deux ans que Pierre et Bénédicte nous l’avaient suggéré… comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre!…

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C’est donc d’un autre point de vue que nos hôtes pourront désormais explorer le « lac » (comme on dit ici… il s’agit de ces « lacs collinaires »,  retenues d’eau créées dans les coteaux et destinées à pouvoir supporter les périodes de sécheresse si fréquentes dans le Gers)

C’est Marianne qui a très égoïstement inauguré l’embarcation, mais Bénédicte nous a sussuré un scénario bien plus romantique… Une ombrelle, deux verres, la bouteille de rosé en longe, qui se rafraîchi dans le sillage et Christian, assidu de chorales, qui chante la sérénade à sa belle!… en Occitan s’il vous plaît!

Et vous, comment vous y voyez-vous?

 

Journée Nature 2013

Cette année, c’est le Dimanche 2 Juin que le domaine d’Ensarnaut a accueilli le public pour sa  traditionnelle participation aux Journées Nature de Midi-Pyrénées. Malgré la météo peu clémente et les inondations de la veille dans toute la région, une cinquantaine de participants s’est retrouvée autour du café matinal. Guidés par des passionnés passionnants, nous avons ensuite sillonné les 65 ha et exploré  les différents biotopes, par petits groupes.

Comme chaque année, Myriam Mallié, la conteuse, nous a offert  une pause magique au milieu de la promenade, en nous emmenant dans le monde des peuples cavaliers, sur les traces d’un jeune Kirghize et son cheval.  Si l’année dernière les orchidées sauvages s’étaient faites assez discrètes, cette année elles semblent avoir apprécié l’hiver doux et pluvieux et colonisent en nombre les pelouses et prairies d’Ensarnaut. Lors de la balade, nous avons pu en dénombrer plus d’une vingtaine d’espèces!

 

Après 3 h de découvertes variées et passionnantes, une nouvelle fois émerveillés de la richesse et la biodiversité du domaine, nous nous sommes retrouvés pour acheter le pic-nic aux producteurs bios et locaux présents. Le pain de Michel, les salades de Léontine, les grillades d’Antonin, les fromages de brebis des coteaux voisins et le vin du Sud Ouest…tous les ingrédients d’un repas bien mérité.

 

Rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles découvertes!!

Les inondations de ce printemps 2013

Suite aux abondantes pluies qui se sont abattues sur le Sud-Ouest tout ce printemps, les rivières sont sorties de leur lit à de nombreux endroits;  Ainsi, à Lamaguère, l’Arrats est venu lécher les tables de pic-nic près de l’église.

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Par contre, nous n’avons pas subi  le contrecoup des apocalyptiques fontes de neige dans les Pyrénées, puisque le Gers n’est pas en liaison directe avec ses cours d’eau. En effet, le Plateau de Lannemezan fait obstacle aux eaux Pyrénéennes qui sont détournées à l’Est vers la Garonne et à l’ouest vers l’Adour. Cet « isolement hydrographique » explique les nombreux problèmes de sécheresse  propres au Gers;  problèmes qui ont conduit, au milieu du 19 ème siècle, à la construction du canal de la Neste, qui a pour but d’alimenter artificiellement avec l’eau des Pyrénées  les cours d’eau gascons prenant naissance sur Le Plateau.

Cette année, pour une fois, les Gersois s’estiment heureux de l’avoir, ce fameux plateau de Lannemezan!!!

Le temps des orchidées sauvages.

 

Ça y est, elles sont là, ces fleurs extraordinaires, à la fois humbles et spectaculaires. Avril, Mai, Juin, les différentes espèces d’orchidées sauvages s’échelonnent ou cohabitent. Avec ses biotopes variés, prairies humides, lisières, coteaux calcaires, pelouses sèches, le domaine d’Ensarnaut accueille plus d’une trentaine d’espèces. Nos poneys, par leur pâturage, empêchent l’embroussaillement et gardent les milieux ouverts. Les orchidées supportent mal la concurrence, elles ont besoin d’espace, de soleil et d’un sol pauvre, maigre. Pas d’engrais et un pâturage extensif avec un taux de chargement faible, pour éviter une fumure trop importante par les crottins des poneys. Une grande surface est donc nécessaire au troupeau. (65 ha pour 19 poneys…et deux vaches)orchidées

Les orchidées sont fascinantes quant aux stratagèmes qu’elles ont développé pour assurer leur pollinisation. Pour se reproduire, sans pouvoir se déplacer tout en assurant leur dispersion et le brassage de leur gènes, les plantes doivent assurer le transport des semences mâles, le pollen, jusque sur l’organe reproducteur femelle, le stigmate.

Attendre le bon vouloir du vent est assez aléatoire. Les orchidées préfèrent se faire aider par les insectes. Oui, mais comment les convaincre de voler de fleur en fleur pour transporter le précieux pollen?

Quelques unes, pas nombreuses, ( ex: Orchis homme-pendu, Platanthère verte), adoptent le donnant-donnant de la plupart des fleurs: je t’offre du nectar et, en venant te servir, tu te couvres de pollen que tu transportes jusqu’à la prochaine « buvette ».

D’autres, n’ayant pas de nectar, rien à offrir, n’ont aucun scrupule à tromper l’innocent insecte: elles sont parfois appelées « fleurs de la déception » et les stratagèmes mis en place sont variés et perfectionnés…

Le leurre nourricier:

certaines orchidées (ex: Orchis , Dactylorhiza), copient une fleur nectarifère, même forme, même odeur… et même époque de floraison. Quand l’insecte dépité et bredouille a fini de fouiller la fleur de fond en comble, n’en croyant pas ses sens, il est couvert de pollen… et s’en va plus loin, sur une autre fleur, espérant avoir plus de chance!

Le leurre sexuel:

en imitant un insecte femelle (mouche, abeille ou guêpe) par la forme, la couleur, le toucher et l’odeur, les orchidées (ex: Ophris) attirent le mâle qui, en tentant vainement de s’accoupler, pollinise la fleur.

Ces espèces prennent soin de fleurir en même temps que la sortie de « leur » mâle pollinisateur… et donc avant les femelles qui seraient une concurrence… déloyale!

Le leurre olfactif:

C’est par le parfum que certaines orchidées attirent leur insecte pollinisateur. (ex: Orchis moustique)

Un parfum pour les papillons de jour et au crépuscule, on change pour attirer les papillons de nuit!

Le dealer:

Le prix du machiavélisme revient à l’Epipactis à larges feuilles:

pour attirer une guêpe prédatrice de chenilles, l’Epipactis va jusqu’à produire un parfum qui imite les molécules… émisent par les feuilles des plantes attaquées…par les chenilles!! (vous suivez??)

La guêpe se précipite… pour ne trouver que du nectar…qui contient des narcotiques. La visiteuse ainsi droguée divaguera plus longtemps dans la fleur…Objectif atteint!!

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POUR EN APPRENDRE PLUS:

Un passionnant petit guide à se procurer absolument: un des remarquables cahiers techniques de la Gazette des Terriers: « à la découverte des Orchidées sauvages« 

et le très complet et pointu « Orchidées du Gers« , réalisé par l’Association Botanique Gersoise, dont les membres sont nos très compétents guides lors de nos Journées Nature.

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« Pour l’amour d’une ronce »

Le défi: “garnir” cette façade, exposée plein ouest, battue par les pluies et grillée par le soleil de fin de journée en été. Le sol, une ancienne cour de ferme, empiérrée, tassée par les machines agricoles. De plus, les gîtes étant occupés tout l’été, nous ne pouvons entretenir les abords régulièrement.

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Nous avons délimité et protégé la zone du piétinement, et nous avons laissé pousser ce qui voulait (et pouvait) pousser.

Les ronces se sont vite installées, vaillantes et généreuses, nous offrant leurs fleurs et leurs mûres, garantissant l’intimité des chambres et protégeant la façade des vents violents.

Elles ont créé un micro-climat permettant au lierre de coloniser le mur.  Elles se laissent tailler comme n’importe quelle brave haie.

 

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Les ronces ont un rôle écologique de premier ordre. Elles offrent gîte et couvert à une multitude de créatures, réparent les sols maltraités et préparent le retour au stade forestier.

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Elles sont aussi appelées « Le berceau du chêne ». En effet, les glands peuvent germer et le petit chêne pousser, à l’abri de la dents des lapins et chevreuils, protégé par l’écheveau inextricable et épineux, il profite de l’humus de ses feuilles et du sol perforé et ameubli par les racines. Une fois grand, ingrat, il prive les ronces de lumière et  les contraint à s’en aller plus loin.

Un petit livre passionnant pour regarder les ronces d’un autre œil:

Pour l’amour d’une ronce” aux éditions de Terran.   http://www.terran.fr/catalogue/1-Compagnon-vegetal/55-Pour-l-amour-d-une-ronce-(vol-5).html

 

Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens…

C’est en 1980 que nous avions créé notre poney-club, La Ponetterie, en Belgique. C’est en 2005 que nous l’avons fermé, pour créer Les Éco-Logis d’Ensarnaut, dans le Gers en Gascogne, que nous avons voulu lieu de rencontre entre nos hôtes, la nature et les poneys. C’est pour nous le moyen de garder toute notre cavalerie, de lui assurer une retraite progressive et paradisiaque dans les 65 ha du domaine, et de pouvoir rester en contact avec « nos » cavaliers.
Cette année est particulièrement riche en émotions, puisque plusieurs de nos « anciens », qui nous avaient quittés il y a 15 ou 20 ans, sont venus en séjour à Ensarnaut, nous présenter leurs enfants, et monter à poney avec eux.

Un petit coup de blues, un gros couic au cœur, nous recevrons dans quelques jours toute la famille de Stéphanie et Perrine, dont nous venons de recevoir la vidéo ci-dessous...tournée en 1984 !!!  Elles avaient l’âge de leurs filles aujourd’hui!! Et le petit film se termine sur un gros plan de notre poney islandais, Kari, qui était là dès le début, et vit encore puisqu’il finit ses vieux jours à « Animaux en Péril », en Belgique. Vu son grand âge (...il a 36 ans!!!) nous n’avions en effet pas voulu lui faire faire le transport jusque dans le Gers.

 

 

 

 

Kari vit sa retraite bien méritée à « Animaux en Péril », à Meslin-l’Évêque.  Pour les « Nordiques », vous pouvez aller le voir, lui donner un peu de carottes râpées (s’il a encore bon pied bon œil, il n’a plus toutes ses dents) et même le parrainer, lui ou un autre, pour soutenir cette association qui fait un travail remarquable!  http://www.animauxenperil.be/pages/nos-chevaux-and-co/kari.html

 

« Notre » jardinage

 

Notre vision du jardinage: faire “avec” et non pas “contre”…Laisser pousser ce qui s’y trouve bien et ne pas s’échiner, à grand renfort « d’apports » à faire pousser ce qui n’est pas fait pour être là.
Le défi: rendre les abords des gîtes accueillants.
Les contraintes: une ancienne cour de ferme, empierrée et vaguement bitumée, tassée par les machines agricoles.


Mars 2006

Il nous faut des plantes qui résistent aux limaces, (nous nous refusons de « traiter »), aux lapins (ils ont leur place à Ensarnaut), à la sécheresse (pas d’arrosage, sauf les deux premières années), mais qui supportent d’avoir les pieds dans l’eau en hiver (terre argilo calcaire) ce qui est en général antinomique avec les plantes sobres.
Un livre passionnant qui révèle les extraordinaires stratégies des plantes pour survivre à la sécheresse:« Un jardin sans arrosage » d’Olivier Filippi; Nous y avons trouvé les solutions à notre problème.
En plantant sur une petite butte en cordon, l’eau ne stagne pas.
L’églantier, le cornouiller et le pyracantha s’y sont invités tous seuls, ainsi que les coquelicots, cardères, marguerites et autres fleurs sauvages.
Les euphorbes, romarins, népétas, gauras et valérianes semblent supporter ces conditions spartiates et ont aussi vaillamment résisté au gel exceptionnel de cette année.

Mai 2012

Des herbes folles… Le “problème” des pelouses.
Le contexte des gîtes nous oblige à un minimum de pelouses, mais nous empêche de les tondre quand les hôtes sont présents. De plus nous nous refusons à arroser en été. Nous avons donc opté pour une surface à tondre minimum en laissant volontairement pousser les hautes herbes qui peuvent ainsi remplir leur rôle écologique. Elles seront fauchées en fin d’été, si nécessaire. Seuls les cheminements et places réellement employés sont tondus.

Nous avons également redécouvert la “tondeuse à main de papy”, qui fonctionne gratuitement à l’huile de coude. Très appropriée si les surfaces de tonte sont réduites. Son silence nous permet de tondre même s’il y a des hôtes.
Les lotissements s’en porteraient tellement mieux s’ils l’adoptaient!…

 

A bientot !

Venez vous ressourcer le temps d'une semaine ou d'un week-end...

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