Notre vision du jardinage: faire “avec” et non pas “contre”…Laisser pousser ce qui s’y trouve bien et ne pas s’échiner, à grand renfort « d’apports » à faire pousser ce qui n’est pas fait pour être là.
Le défi: rendre les abords des gîtes accueillants.
Les contraintes: une ancienne cour de ferme, empierrée et vaguement bitumée, tassée par les machines agricoles.


Mars 2006

Il nous faut des plantes qui résistent aux limaces, (nous nous refusons de « traiter »), aux lapins (ils ont leur place à Ensarnaut), à la sécheresse (pas d’arrosage, sauf les deux premières années), mais qui supportent d’avoir les pieds dans l’eau en hiver (terre argilo calcaire) ce qui est en général antinomique avec les plantes sobres.
Un livre passionnant qui révèle les extraordinaires stratégies des plantes pour survivre à la sécheresse:« Un jardin sans arrosage » d’Olivier Filippi; Nous y avons trouvé les solutions à notre problème.
En plantant sur une petite butte en cordon, l’eau ne stagne pas.
L’églantier, le cornouiller et le pyracantha s’y sont invités tous seuls, ainsi que les coquelicots, cardères, marguerites et autres fleurs sauvages.
Les euphorbes, romarins, népétas, gauras et valérianes semblent supporter ces conditions spartiates et ont aussi vaillamment résisté au gel exceptionnel de cette année.

Mai 2012

Des herbes folles… Le “problème” des pelouses.
Le contexte des gîtes nous oblige à un minimum de pelouses, mais nous empêche de les tondre quand les hôtes sont présents. De plus nous nous refusons à arroser en été. Nous avons donc opté pour une surface à tondre minimum en laissant volontairement pousser les hautes herbes qui peuvent ainsi remplir leur rôle écologique. Elles seront fauchées en fin d’été, si nécessaire. Seuls les cheminements et places réellement employés sont tondus.

Nous avons également redécouvert la “tondeuse à main de papy”, qui fonctionne gratuitement à l’huile de coude. Très appropriée si les surfaces de tonte sont réduites. Son silence nous permet de tondre même s’il y a des hôtes.
Les lotissements s’en porteraient tellement mieux s’ils l’adoptaient!…